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Filière palmier à huile, des engagements pris pour une amélioration des plantations villageoises

Mis à jour le 24 juin 2024
Publié le 24/06/2024 à 5:14 , , , ,

Un nouveau programme vient de voir le jour pour le développement de la filière palmier à huile en Côte d’Ivoire.  Il s’agit du Programme palmier ivoire (PPI). Il a été officiellement lancé le jeudi 20 juin 2024 à Yamoussoukro.

 

Les 2 500 places de la salle D de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix à Yamoussoukro étaient toutes occupées le jeudi 20 juin 2024 à l’occasion du lancement de Programme palmier ivoire (PPI).

Ce programme est initié par le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).

Il vise le développement de plusieurs chaînes de valeurs agricoles dont la chaîne de valeur du palmier à huile, à travers notamment l’amélioration de la productivité chez les petits producteurs.

Pour le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré présent à cette cérémonie de lancement, le PPI s’inscrit dans la « vision Côte d’Ivoire 2030 » pour la jeunesse ivoirienne.

« Vous êtes la priorité et l’avenir de ce pays. Le gouvernement ivoirien croit en votre potentiel et investit massivement dans votre réussite », a-t-il dit.

Dans le cadre du PPI, plus de 1 500 jeunes issus de plus de 100 localités de production du palmier à huile ont été formés par des experts aux nouvelles techniques pour une production durable et responsable.

Ces jeunes vont à leur tour apporter un encadrement technique à 30 000 producteurs afin de permettre la démultiplication de ces bonnes pratiques qui intègrent également la gestion financière et l’utilisation des engrais biologiques.

Pour Arthur Coulibaly, le Coordonnateur du PCCET cette initiative du PCCET vient en réponse au besoin de développement des petites exploitations de palmiers à huile communément appelées exploitations villageoises.

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« Le programme Palmier ivoire est né d’un constat que nous avons fait, c’était qu’il y avait un écart de productivité assez important entre les plantations gérées par les petits producteurs qu’on appelle les plantations villageoises et les plantations industrielles. Nous avons vu en cela un potentiel important pour apporter notre contribution aux efforts déjà existants pour améliorer la productivité dans les plantations villageoises. C’est dans ce sens que nous avons mis en place ce programme qui a été développé dans les grandes zones de production du palmier », a déclaré Arthur Coulibaly qui a par ailleurs rappelé que ce programme est aligné sur les objectifs du PCCET.

Financé par la Banque Mondiale, le PCCET a bénéficié du soutien de l’institution par la voix de Rob Swinkels, Coordonnateur des programmes macroéconomiques, secteur privé et financier, gouvernance et pauvreté à la Banque Mondiale.

Il s’est dit « ravi » de constater les premiers résultats du PPI à travers la formation des 1 500 jeunes. Le PPI, faut-il le rappeler, est mis en œuvre en collaboration avec l’entreprise Neper Ventures.

La structure était représentée à cette cérémonie par ses co-fondateurs Ange Pété et Issa Sidibé. Ce dernier a notamment insisté sur la modernisation promue par le PPI. « Ce projet a été conçu avec une grande dose de mécanisation, d’innovation. Pour attirer les jeunes il faut simplifier le travail », a-t-il dit.

Les 1 500 jeunes formés à travers le Programme palmier ivoire, faut-il le souligner, ont également bénéficié d’une formation civique dispensée à l’Académie des forces armées de Zambakro.

Au cours de cette cérémonie une convention entre l’Agence emploi jeunes et Neper Ventures a eu lieu dans l’optique de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine agricole.

Richard Yasseu

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